Les bâtiments ouverts au public

Le Château des Terrasses, emblème Belle Époque devenu un centre culturel accueillant les plus belles expositions.
1 avenue du Général de Gaulle

Construit vers 1890 pour le banquier britannique William Mendel, le Château des Terrasses connaît son heure de gloire lorsqu’en 1895, le grand-duc Georges Alexandrovitch, frère du tsar Nicolas II loue la villa pour l’hiver pour y soigner sa phtisie ; il y est vite rejoint par sa famille.

Le président Félix Faure leur rendra visite, ainsi qu’une cousine. La demeure devient ensuite propriété d’une prima donna de l’opéra de St Pétersbourg puis, dans les années 30, passe aux mains du vice-consul d’Angleterre, Frederic Buckingham.

Longtemps surnommé « la belle endormie », le château fut cédé en 2001 à la Ville de Cap d’Ail qui le restaura. C’est aujourd’hui à la fois un musée, une salle de réception et d’exposition, et une école de musique.

Le style architectural
Cette villa éclectique à tendance italienne et classique se reconnait par les proportions et la régularité des volumes, la toiture en terrasse et en pente douce. La symétrie du volume est obtenue par l’addition d’ailes dans le prolongement du corps central.

Le Château représente un cas exceptionnel du style italien avec sa façade en parement polychrome constituée d’une alternance régulière de lits de brique et d’enduit coloré, rappelant les façades de certains palais florentins de la Renaissance.

Le caractère italien se manifeste également par la présence d’un perron aux proportions imposantes. Le décor se concentre autour des baies, encadrements, frontons moulurés avec des balustrades surmontées de sculptures.

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17 avenue Raymond Gramaglia

Villa de style « Belle Époque » qui, après avoir été le lieu de résidence d’André Malraux en 1941, a été totalement réhabilitée en 2012.
Depuis 2014, la ville est donc heureuse de voir son patrimoine culturel enrichi, grâce à la création de ce qui est devenu le “musée La Villa les Camélias”. Situé dans le quartier « Mala », le musée est consacré au peintre basque Ramiro Arrue et abrite, en outre, un espace dédié à l’histoire communale.

Des expositions temporaires sont aussi régulièrement organisées dans ses murs et dans ses jardins.

Contacts :
Tél.: 04.93.98.36.57
Page Facebook

Plus d’infos sur le site du musée : http://www.villalescamelias.com/fr/

1 avenue Winston Churchill

L’église et le presbytère sont construits en 1908 par l’architecte Paul Chevalier pour Auguste Sageot, curé à Cap d’Ail. Elle est bénite le 17 avril 1910. Les sculptures sont réalisées par Eugène Leguay. Elle reçoit le vocable de Notre Dame du Cap Fleuri sous le patronage de Saint Charles Borromée. L’abbé Sajot est institué curé de cette nouvelle paroisse. Les cloches sont offertes par Zoé Bonthoux à la suite d’un vœu. Les fonts baptismaux sont un don de la famille Decanale, le 15 mai 1910. Dans les années 1960, le chœur est fermé par un mur plat, percé de deux portes, pour aménager une petite sacristie.

Église orientée nord-est, constituée d’un étage de soubassement surmonté d’une nef unique de six travées, précédée d’une avant-nef plus haute et terminée par un chœur polygonal. Le portail, au nord, est abrité par un porche surmonté d’un clocher couronné d’une flèche. La nef, voûtée d’ogives, est éclairée par des fenêtres en arc brisé à remplage et par une rosace au-dessus du portail nord. Elle est couverte par une toiture à deux pans. Les culots de la nef, les deux porches et la rosace portent un décor de style néo-gothique. Le presbytère, accolé au pignon ouest de l’église, a une entrée précédée d’un porche qui le relie à la sacristie. On accède à la salle en soubassement par un escalier extérieur. Le jardin en terrasses, situé en contrebas, est aménagé avec des allées qui serpentent autour de plates-bandes. Il est agrémenté d’arbres isolés et de groupes d’arbres.

(Source : www.culture.gouv.fr)

17 avenue Hugues Savorani

Ce bâtiment de plan rectangulaire abrite un foyer. L’entrée, située dans l’axe de la façade est, est précédée d’un degré. Le degré et les appuis de fenêtres, en ciment, sont traités en faux bois. La façade sur rue est ornée dans sa partie basse d’un faux appareil en pierre réalisé en ciment, et dans sa partie haute, de panneaux octogonaux crépis. Le jardin, de niveau, est aménagé en boulodrome.

Le Cercle des Salines témoigne de l’histoire des habitants de Cap d’Ail. Pourtant, il fut abandonné au fil des ans par ses riverains et se délabraient un peu plus chaque jour.
Consciente de la richesse de ce patrimoine local, la municipalité, avec à sa tête le Maire, Xavier Beck, a entrepris en 2001 des travaux de réhabilitation du site, pour le rendre fonctionnel et accueillant.
Pour sa gestion, confiance a été donnée en plusieurs femmes et hommes qui ont accepté d’être les premiers bénévoles du Cercle des Salines.
À leur tête, une femme : Marie Brignone. Son charisme permettait d’espérer qu’elle puisse avec ses amis redonner vie à ce lieu pour qu’il retrouve l’ambiance et l’esprit d’antan.
Pari réussi : le Cercle des Salines est devenu un lieu de sociabilité et de convivialité pour les habitants du quartier. Chaque année, des rendez-vous réguliers y sont organisés : tournois de belote, pétanque, journée récréative, soirée “soupe au pistou”…
À sa disparition, en novembre 2017, Marie Brignone a laissé un grand vide dans la vie de ce “nouveau” Cercle, qu’elle avait ainsi fondé avec ses amis.
En son honneur, et pour associer son nom au lieu, la municipalité a fait rebaptiser le Cercle des Salines “Foyer Marie Brignone”, officiellement inauguré le 5 juillet 2018.

Centre Universitaire Méditerranéen
Ouverture uniquement lors des Journées Européennes du Patrimoine

La construction de ce théâtre pour le Centre Méditerranéen d’Études Françaises commence fin 1950 par l’architecte Jacques Bosson. En 1957, Jean Moreau, fondateur et directeur du Centre Méditerranéen, invite Jean Cocteau, alors résidant au Cap-Ferrat, à venir assister à la représentation d’une pièce de Garcia Lorca donnée par les étudiants internationaux dans une petite chambre de verdure du Centre.

Séduit par le site admirable et l’atmosphère qui y règne, Cocteau s’attaque à la décoration du théâtre de plein air en 1960. Le poète deviendra l’un des fondateurs spirituels du Centre Méditerranéen et y reviendra inlassablement travailler et enseigner.

Situé à flanc de colline, face à la mer, il se compose d’une carea à l’antique de 11 gradins en pierre de taille et d’un orchestre circulaire pavé de galets, rehaussée en son centre d’une estrade ronde, ceinturée par deux murs concaves en pierres de taille, décalée sur une extrémité pour laisser le passage aux artistes.

En 1962, Cocteau sculpte les “considérables serpents”, et pose “l’Orphée gisant” sur l’horizon de mer et de ciel. Son œil demeuré vif figure l’immortalité du poète. Il réalise la scène actuelle.

23 avenue du Docteur Onimus
Ouverture au public uniquement lors des Journées Européennes du Patrimoine et durant l’exposition no-made (septembre)

Villa d’inspiration italienne typique des années 1900, “Le Roc Fleuri” fut à l’origine un hôtel restaurant spécialisé dans les poissons et fruits de mer, connu dans les années 1910 sous le nom de “Hôtel Réserve du Cap Fleury”.

Propriété de Madame la Marquise Buccico dans les années 1920, la villa ” Le Roc Fleuri ” appartient depuis 1921 à la famille Cottenot où trois générations de médecins s’y sont succédées.

C’est l’une des plus anciennes constructions de Cap d’Ail avec son architecture typique d’inspiration italienne de la Côte d’Azur du début du siècle.

La bâtisse initiale possédait un intérieur que l’on peut qualifier de typique et d’original en raison notamment de ses plafonds peints de fresques sur le thème de la mer. Une première série de travaux d’agencement intérieur, visant à transformer cet hôtel-restaurant en villa, fut menée en 1924, en tenant compte de l’esprit original. Une nouvelle série de travaux, engagée en 1931/32 conduisit à l’architecture actuelle de la Villa.
Parallèlement, le parc, bordé par le sentier du littoral, fut aménagé en 1923 avec la création d’allées et la plantation d’un certain nombre de plantes grasses et d’arbres typiques de la région (pitosporums, agaves, cierges, boules de balmer, figues de barbaries, etc).

Une des particularités de ce jardin réside dans la présence d’une palmeraie nonagénaire de variété Phoenix (dont l’introduction sur la Côte d’Azur remonte aux années 1864). Ces palmiers, qui ont aujourd’hui plus de 90 ans, sont à l’origine des présents offerts au docteur Cottenot par ses patients.

Chaque mois de septembre, les jardins de la villa accueille l’exposition du collectif d’art contemporain « no-made ». Une véritable invitation à la contemplation esthétique et à la réflexion est proposée au public avec ces installations éphémères, regroupées autour d’un même thème qui évolue chaque année. Les jardins sont également régulièrement ouverts au public, pour le plus grand plaisir des promeneurs.

avenue de la Gare

Historiquement gare de “La Turbie sur Mer”.
La gare, dont l’architecte reste inconnu, est construite en 1881 pour la Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée. Elle est agrandie en 1905 par l’ajout d’une aile et d’un abri de voyageurs.
Elle est réalisée selon un plan rectangulaire régulier constitué d’un corps principal de deux niveaux, couvert par une toiture à longs pans, prolongé par une aile en rez-de-chaussée couverte par une terrasse bordée d’une balustrade. Les portes qui ouvrent sur la voie sont surmontées d’un auvent métallique continu sur toute la façade sud. Des chaînages d’angle en forment le décor. L’abri de voyageurs, situé face à la gare, de l’autre côté de la voie, est protégé par un auvent métallique.